Présentation
samedi 25 juin 2011
Poème de la semaine
vendredi 10 juin 2011
Poème de la semaine
Marche avec conviction sur le sable de ta vie.
Monte petit à petit un château fort.
Grain par grain, tu créeras l’avenir, le tien.
L’avenir de cette vie que tu crois dérisoire.
Ne pleure pas quand une vague déferlante
Et cruelle détruira ton œuvre d’une vie.
Ne sois pas déçu. Ne fais pas couler
Des larmes de sel sur tes joues colorées
Par le froid qui transperce ta peau diaphane.
Agenouille-toi de nouveau sur cette plage silencieuse.
Cris ta rage et ta peur, ton amour et ta haine
À la face de cette mer qui sac et ressac.
Et de tes mains tremblantes et malhabiles,
Recommence. Poignée après poignée. Jour après jour.
Mois après mois. Année après année. Une vie.
Et quand le soleil se couchera pour de bon,
À l’horizon de ton âme, mon Amour, mon Ange,
Souris. Remercie. Réchauffes toi et prie.
Prie les rayons rougeoyant qui caressent
L’épiderme hérissé de ton corps fripé par l’eau.
Allonge-toi doucement. Respire l’air embaumé de sel et
De sable blancs comme la toute première neige.
Fixe le ciel de tes yeux clos et rougis de pleurs.
Une fin. Un début. Un château.
Rien ne finit. Tout commence. L’oubli n’existe pas.
--
Note : Un poème pour une personne très spéciale pour moi, écris lors d'un événement tragique. Aujourd'hui est comme tous les jours un jour spécial car je pense à elle. Ma grand-mère. Je ne parle pas de moi ici, mais c'est le jour de ce poème et je ne pouvais le partager sans partager avec vous une pensée pour mon Ange qui me manque tant. Merci ^^
mardi 7 juin 2011
Critique de Pirates des Caraïbes 4
Pirates des Caraïbes : La fontaine de jouvence
Rob Marshall
Genre : Action
Résumé
Jack Sparrow, toujours à la recherche du Pearl, retrouve soudainement une femme qu’il a connu il y a bien longtemps, Angelica. Ensemble, et à bord du Queen Anne’s Revenge, bateau du terrible Barbe-Noire, ils se lancent à la recherche de la fontaine de jouvence. Amour, trahison, piraterie, sirènes maléfiques et destin funeste se mêlent et rythment le film du début à la fin.
Trouveront-ils la fontaine ? Que peut-elle leur apporter ? Que sont-ils prêts à faire pour y arriver ?
Le réalisateur
Tout d’abord attiré par les comédies musicales et chorégraphe à Broadway, il fait ses débuts de cinéaste avec Chicago. Consacré par la critique, il continue d’éblouir avec l’adaptation du livre d’Arthur Golden Mémoires d’une geisha, qui rencontre elle aussi son public. Nine (critique à suivre) lui permet de conjuguer ses talents de chorégraphe et de réalisateur en 2008.
En 2011, il se voit remettre la direction du quatrième volet de Pirates des Caraïbes.
À propos de
Un, c’est bien. Deux, c’est marrant. Trois, ça devient redondant. Quatre, c’est soit le renouveau soit le début de la fin. Je crois que nous sommes dans la seconde catégorie.
L’histoire est plate et les acteurs, à part les anciens, ne sont pas convaincants. Pénélope Cruz, pourtant bonne actrice, peine à maintenir ce rôle de femme fatale pirate. Elle tente, et s’accroche avec ardeur mais au final, on n’y croit pas. Si Johnny Depp et Geoffrey Rush nous amusent toujours autant dans leur personnage, la lutte intestine qui les oppose depuis le premier opus commence à lasser.
On rit (un peu), on peut même se laisser entrainer par le rythme (en y mettant du sien), on aime les décors (au fond toujours un peu les mêmes) mais si l’on survit aux premières 40 minutes, on passe un agréable moment.
Ceux qui n’ont jamais vu les précédents y verront un bon divertissement, avec de bonnes mécaniques, des effets visuels intéressants et une dynamique joviale et attrayante. Par contre, pour les habitués, si l’on enlève la platitude du scénario, l’essoufflement du jeu des personnages et les reprises pour la énième fois des mêmes boutades et types de scènes, on peut être très déçu. Mais si l’on est bon public (ce qui n’est aucunement péjoratif), on peut être séduit et apprécier ce moment passé dans la salle obscure.
Cependant, si attendre la sortie DVD est une option, le voir sur grand écran est quand même à prendre en compte. Je ne l’ai pas vu en 3D mais les passages en mer en auraient peut-être été plus impressionnants et vivants.
Le voir est amusant, mais le rater n’est pas une perte immense pour sa culture ciné. Autant voir, ou revoir, le premier beaucoup plus divertissant et original.
samedi 4 juin 2011
Poème de la semaine
Malaise d’une vie impétueuse
Tumulte d’une mort sans larme
Innocence de l’enfant hagard
La voix s’éteint au fond de la trachée
Rythme entêtant d’un manège joyeux
Tourne et retourne et retourne
Virevolte sans répit aucun
Le malaise s’empare de ton cœur meurtri
Joie indicible d’une vie sans soleil
Rayons pâles d’une lune mourante
Contemplation paupières closes
La voûte m’étouffe et m’agonise.
Enfin…