Présentation

Un pied dans le passé, mais le regard vers l'avenir...

Bienvenue !
Voici un petit blog de chroniques littéraires et cinématographiques.
Des oeuvres anciennes, des oeuvres nouvelles et un peu de moi.
Le mot d'ordre : partager mes passions que sont la littérature et le cinéma mais aussi l'écriture.
J'espère que cela vous plaira alors bonne navigation !

samedi 28 mai 2011

Poème de la semaine

Torrent de mots. Bile de phrases.

Crève de ne pouvoir exprimer. S’exprimer.

Murs infranchissables de sentiments brouillons.

Souffrance indéniable des lettres oppressées.


L’arc-en-ciel de ta vie pare ton être éteint

De mille couleurs. Flammes chatoyantes.

Muette, j’observe ton amour qui rayonne

Ma vie, mon âme, j’abandonne ma misère.


Entière, je n’appartiens qu’à moi seule.

Parcellaire, je n’existe qu’à travers ton obscurité.

En chaque rêve, je m’éveille pourpre et cendre.

vendredi 20 mai 2011

Poème de la semaine

Vie sans âme et sans miséricorde,

J’applique ma paume sèche sur

Ton pouls immobile et silencieux.


Etre de cher et de sang prend garde !

Salvatrice, l’amie t’attend

Au carrefour des âmes bénies.


Paisible nuit brillante d’étoiles

Le ciel happe ton ultime respiration

Et forme une lumière de plus

Sur la voûte scintillante de la mort.


Le tic tac de l’horloge ne résonne plus

Mystère abyssal d’un regard fixe

Hurlement muet qui se répercute

Sur les murs capitonnés de ta non-vie.

vendredi 13 mai 2011

Critique de Eat, pray, love

Eat, pray, love

Ryan Murphy

Genre : Drame

Résumé

Après une période des plus difficiles, Liz Gilbert, jeune femme active décide de tout abandonner pour un an. Commence alors un parcours initiatique autour du monde, afin de réapprendre à vivre avec son corps, son esprit et son cœur. L’Italie, l’Inde et enfin, Bali lui permettront de se retrouver et d’être en harmonie avec elle-même, mais pas sans quelques heurts

Le réalisateur

Né en 1966, il est l’heureux créateur de la série Nip/Tuck et co-fondateur du feuilleton Glee. Multi-facettes, il a réalisé Mange, prie, aime en 2010.

A propos de

Julia Roberts est une des rares actrices à être capable de soutenir un film à elle-seule. On l’a connue pour ses rôles aux côtés d’autres acteurs intéressants, mais comme Tom Hanks, elle peut être l’unique rôle principal et passionner le public par son jeu.

Sa force est d’être capable de s’adapter au personnage qu’elle incarne et de le rendre juste. Et c’est cette justesse qui fait la force de ce long métrage. L’histoire n’est pas des plus passionnantes et le film est relativement long (2h20), mais on se laisse embarquer et les minutes filent à une vitesse incroyable jusqu’au générique de fin. On a envie de suivre ses aventures, même si on sait que tout finira bien.

N’ayant pas lu le livre, je ne peux faire une comparaison. Mais, quand je l’aurai parcouru je le ferai.

La faiblesse du film est son cadrage car si le film est centré sur Liz, il aurait été agréable d’avoir un point de vue interne et montrer plus de paysages en plan d’ensemble, ou en travelling. Ce qui manque ce sont les finitions, le polish qui l’auraient rendu exceptionnel. Toutefois, c’est agréable tant au niveau visuel que technique.

Autre point négatif : la progression. On ne la ressent pas assez, surtout au début. Oui elle se jette sur des plats de pâtes mais où est le moment où elle doute et qui l’empêche d’avancer ? Car étant une femme, même si elle souhaite profiter de la vie, le poids peut être problématique. Et à part lorsqu’Andrea, son acolyte en Italie dit qu’elle ne rentre plus dans ses jeans, rien n’est soulevé de ce côté-là. Puis admettons qu’elle n’ait pas de problème à prendre du poids, crions : « Tant mieux ! » car y’en a marre des films où la fille filiforme se plaint de ses bourrelets. Mais (et même MAIS) il me semble qu’il y a une incohérence. Ben oui, moi, je les cherche toujours les fameux kilos pris à cause des pâtes, de la pizza et de la mozzarella. Elles se contorsionnent pour rentrer dans un pantalon taille… 2. Oh mon Dieu ! Et là je tire la sonnette d’alarme car prendre du poids en mangeant autant ce n’est pas passer de la taille 0 à la taille 2. Et ça, ça me titille car une fois de plus, on semble lancer le message que c’est bien de se faire plaisir et que c’est pas grave de prendre un peu de hanches, mais en même temps, en mettant une limite «hollywoodienne». Voir une véritable transformation physique aurait été appréciée.

Cependant, à part ces éléments, ce film reste un bon divertissement pour une après-midi tranquille ou pour une soirée entre copines.

Poème de la semaine

Sinistre pendule au tic-tac incessant

Glane minute après minute les battements

De ton cœur fatigué.


Silence inabouti de ton souffle chaud.

Je frissonne à l’approche de ta peau moite et

De ton cœur asséché.


Brûlure de ton regard cruel

L’attente inexorable me coupe tout exil

A mon cœur attendri.

vendredi 6 mai 2011

Poème de la semaine

Silences pesants des pleurs aigus

Des êtres émaciés et larmoyants

Qui te contemplent l’ultime minute.


Le givre de tes doigts fins

Enserre d’une poigne glacée

Mon âme meurtrie et fanée.


Contraste d’un feu irradiant

Ton esprit torturé mais serein

Et de membres raidis et paralysés

Par le froid cadavérique qui empale,

Ton cœur de pics et de pieux acérés

Ton sourire étrange immole


Les espoirs présomptueux des misérables

Spectateurs qui assistent déconfits

A une fin qu’ils ne peuvent comprendre.

Critique de Sucker Punch

Sucker Punch

Zack Snyder

Genre : Thriller d’action

Résumé

BabyDoll, jeune fille martyrisée par son beau-père, est enfermée dans un asile psychiatrique pour femmes. Les maîtres des lieux Blue et Mme Gorski font de ces jeunes filles de véritables poupées de chiffon. Aidée de Blondie, Amber, Sweet Pea et Rocket, BabyDoll va tenter de les faire sortir de cet enfer.

Le réalisateur

Après de premières expériences en publicité et quelques distinctions reçues, Zack Snyder se lance dans le cinéma en 2003 avec L’Armée des morts. 300 voit le jour trois ans plus tard. En 2009, il se lance le défi d’adapter le roman graphique Watchmen, et c’est un succès.

Sucker Punch est son premier long-métrage non tiré d’une autre œuvre.

A propos de

Que dire ? Que dire ?

J’avoue que lorsque j’ai vu la bande-annonce je me suis dit que c’était joli mais que voir des filles en petite tenue se battre contre des gros monstres ne m’attirait vraiment pas. Puis à force de revoir la BA, et par une après-midi ciné, j’y suis allée.

Je pense qu’il y a encore la marque de mon corps sur le siège tellement j’ai été scotchée.

Je n’avais aucune attente en y allant et en sortant, il est monté dans mon Top 5 de films de la décennie. Je ne m’emballe que rarement pour des films contemporains, je ne suis pas vraiment fan de Snyder non plus, mais là…

Déjà, avec Where is my mind et Sweet dreams revisités dans la BO, il partait avec des points d’avance. Une ambiance rétro, un peu baroque, gothique et cabaret, avec une touche japonisante.

Alors passons, le côté mini des tenues de ces demoiselles, qui au fond si l’on regarde plus loin que le côté « sexy bitch », on se rend compte que ça rajoute à l’horreur de la situation. L’univers fantasmagorique de BabyDoll d’inspiration assez manga et jeux vidéo n’en est pas moins aride et bourré de sens cachés. Meurtres, viols, brimades, abus, rien n’est laissé de côté et les sous-entendus sont parfois plus dérangeants et malsains que la réalité crue.

Côté technique, c’est juste impeccable. Les décors sont époustouflants, bien travaillés et originaux. L’imaginaire de l’héroïne est très bien représenté et montre à quel point l’esprit humain est capable de s’évader pour combattre l’horreur de la vie.

La bande-son, elle aussi, est remarquable par son « à-propos » et son style. Beaucoup de rock, des ballades, un très bon accord image-son. Les bruitages ne prennent pas toute la place et permettent aux dialogues et aux musiques de s’épanouir.

Rien n’est laissé au hasard et tout à un sens. La fin est un coup final porté au cœur et laisse pantois.

En conclusion, un film à voir, sur grand écran de préférence. Et s’il vous prend l’envie de voir un film d’action bête et méchant, allez voir autre chose, ce n’est pas ce que vous recherchez.