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vendredi 13 mai 2011

Critique de Eat, pray, love

Eat, pray, love

Ryan Murphy

Genre : Drame

Résumé

Après une période des plus difficiles, Liz Gilbert, jeune femme active décide de tout abandonner pour un an. Commence alors un parcours initiatique autour du monde, afin de réapprendre à vivre avec son corps, son esprit et son cœur. L’Italie, l’Inde et enfin, Bali lui permettront de se retrouver et d’être en harmonie avec elle-même, mais pas sans quelques heurts

Le réalisateur

Né en 1966, il est l’heureux créateur de la série Nip/Tuck et co-fondateur du feuilleton Glee. Multi-facettes, il a réalisé Mange, prie, aime en 2010.

A propos de

Julia Roberts est une des rares actrices à être capable de soutenir un film à elle-seule. On l’a connue pour ses rôles aux côtés d’autres acteurs intéressants, mais comme Tom Hanks, elle peut être l’unique rôle principal et passionner le public par son jeu.

Sa force est d’être capable de s’adapter au personnage qu’elle incarne et de le rendre juste. Et c’est cette justesse qui fait la force de ce long métrage. L’histoire n’est pas des plus passionnantes et le film est relativement long (2h20), mais on se laisse embarquer et les minutes filent à une vitesse incroyable jusqu’au générique de fin. On a envie de suivre ses aventures, même si on sait que tout finira bien.

N’ayant pas lu le livre, je ne peux faire une comparaison. Mais, quand je l’aurai parcouru je le ferai.

La faiblesse du film est son cadrage car si le film est centré sur Liz, il aurait été agréable d’avoir un point de vue interne et montrer plus de paysages en plan d’ensemble, ou en travelling. Ce qui manque ce sont les finitions, le polish qui l’auraient rendu exceptionnel. Toutefois, c’est agréable tant au niveau visuel que technique.

Autre point négatif : la progression. On ne la ressent pas assez, surtout au début. Oui elle se jette sur des plats de pâtes mais où est le moment où elle doute et qui l’empêche d’avancer ? Car étant une femme, même si elle souhaite profiter de la vie, le poids peut être problématique. Et à part lorsqu’Andrea, son acolyte en Italie dit qu’elle ne rentre plus dans ses jeans, rien n’est soulevé de ce côté-là. Puis admettons qu’elle n’ait pas de problème à prendre du poids, crions : « Tant mieux ! » car y’en a marre des films où la fille filiforme se plaint de ses bourrelets. Mais (et même MAIS) il me semble qu’il y a une incohérence. Ben oui, moi, je les cherche toujours les fameux kilos pris à cause des pâtes, de la pizza et de la mozzarella. Elles se contorsionnent pour rentrer dans un pantalon taille… 2. Oh mon Dieu ! Et là je tire la sonnette d’alarme car prendre du poids en mangeant autant ce n’est pas passer de la taille 0 à la taille 2. Et ça, ça me titille car une fois de plus, on semble lancer le message que c’est bien de se faire plaisir et que c’est pas grave de prendre un peu de hanches, mais en même temps, en mettant une limite «hollywoodienne». Voir une véritable transformation physique aurait été appréciée.

Cependant, à part ces éléments, ce film reste un bon divertissement pour une après-midi tranquille ou pour une soirée entre copines.

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