Présentation

Un pied dans le passé, mais le regard vers l'avenir...

Bienvenue !
Voici un petit blog de chroniques littéraires et cinématographiques.
Des oeuvres anciennes, des oeuvres nouvelles et un peu de moi.
Le mot d'ordre : partager mes passions que sont la littérature et le cinéma mais aussi l'écriture.
J'espère que cela vous plaira alors bonne navigation !

lundi 28 février 2011

Poème de la semaine

Torrent de bile. Bile de phrases.

Crève de ne pouvoir t’exprimer. S’exprimer.

Murs infranchissables de sentiments confus.

Souffrance indéniable des lettres oppressées.


L’arc-en-ciel de ta vie pare ton être éteint

De mille couleurs. Flammes chatoyantes.

Muette, j’observe ton amour qui rayonne.

Ma vie, mon âme j’abandonne ma misère.


Entière je n’appartiens qu’à moi seule.

Parcellaire, je n’existe qu’à travers ton obscurité.

En chaque rêve, je m’éveille pourpre et aveugle.

dimanche 20 février 2011

Poème de la semaine

Vivre sans vraiment vivre.

Mourir sans vraiment mourir.

Damnée sans rédemption possible.

Je vogue.


Vogue sur les flots d’une vie

Echappée. Envolée. Encodée.

Une seule échappatoire à cela.

J’expire.


Expiration existentielle infamante

D’une adolescente, jeune adulte

Morte de peur, de honte, et de colère.

J’agonise.


Agonisant silence d’amis qui n’en sont pas.

Cris. Feulements et autres gémissements.

Déchirement d’un être impalpable.

Je meurs.

samedi 5 février 2011

Critique de La malédiction des Anges

La malédiction des anges

Danielle Trussoni

Résumé

Angeline, jeune religieuse américaine, se retrouve plongée dans un conflit millénaire entre des érudits, les angélologues et les Nephilim, êtres hybrides nés de l’union d’humaines et d’Anges. Tout part d’une lettre entre Abigail Rockefeller, la célèbre mécène et une ancienne abesse du couvent où vit la jeune fille, Mère Innocenta. Sa curiosité va tourner à l’obsession et son univers jusque-là sans vague va prendre un tournant qu’elle n’aurait jamais imaginé. Mais la beauté angélique des Nephilim cache sous ce masque de pureté une âme plus noire que l’ébène et ils sont prêts à tout pour retrouver leur influence et leurs pouvoirs d’antan. Les apparences sont trompeuses et la confiance est un défaut qui risque bien de mener la jeune sœur à sa perte.

L’auteur

Née le 9 novembre 1973, Danielle Trussoni travaille pour le New York Times Magazine, le Telegraph Magazine, le New York Times Book Review et Tin House. La malédiction des anges, de son titre original Angelology, est son premier roman et a été très bien reçu par la critique.

A propos de

Un peu lassée des romans fantastiques qui ne parlent que de vampires amoureux et de loups- garous en pleine crise d’ado, je me suis laissé séduire cet été par une histoire d’anges. Comme Bernard Weber nous avait sorti toute une tripotée de livres sur le sujet, je me demandais comment le genre allait bien pouvoir être renouvelé. Un peu de théorie du complot sur fond de religion, je doutais mais j’ai relevé le défi et j’ai bien fait !

Une histoire prenante, des personnages un peu cliché mais avec une psychologie bien ancrée, des rebondissements ; et même si la fin ne surprend pas plus que ça, le récit a été bien mené et le style est un vrai atout de l’auteure.

Certains critiqueront les facilités comme les noms des personnages très connotés bibliquement ou certaines incohérences historiques, mais dans l’ensemble le livre remplit sa part du marché qui est d’être divertissant. Best-seller, j’en doute, livre agréable un été sur la plage, très certainement.

Tous les livres ne sont pas des chefs-d’œuvre et même si je voulais ne lire que des Virginia Woolf et des Baudelaire, je serais probablement tout le temps déçue. J’ai apprécié, passé un bon moment à la lecture de ce livre et j’espère que la suite (en préparation) corrigera les quelques défaut d’Angelology et nous offrira un livre à la hauteur de son potentiel. Car du potentiel, ce roman en a à revendre. A suivre très certainement, et avec plaisir.

mercredi 2 février 2011

Poème de la semaine

Sombre dans l’abîme dans lequel je t’attire…

Oh, mon amour ! Oh, mon aimé !

Esclave de cette vie qui t’enserre,

Tend la main et prend la clé,

Celle de ta liberté et de ton désespoir.


Vie futile et cruelle pourquoi prend tu ceux que j’aime ?

Soit, je n’aime personne mais ta cruauté est réelle.

Vie, mort, espoir, haine, silence, violence.

Si peu de mots pour un panel de sentiments.

Le langage est un art que la Mort ne peut ignorer.


Le silence après le brouhaha,

Le vide après le stress,

Le noir après l’éblouissement.


La présence a une limite.

L’absence n’en a aucune.