Présentation

Un pied dans le passé, mais le regard vers l'avenir...

Bienvenue !
Voici un petit blog de chroniques littéraires et cinématographiques.
Des oeuvres anciennes, des oeuvres nouvelles et un peu de moi.
Le mot d'ordre : partager mes passions que sont la littérature et le cinéma mais aussi l'écriture.
J'espère que cela vous plaira alors bonne navigation !

samedi 25 juin 2011

Poème de la semaine

Toutes ces nuits, tous ces cris
Tous mes rêves qui s’enfuient
Le train passe et c’est la fin
Fin d’une destinée mais tendre la main.

Mes cauchemars me poursuivent
Contemples moi distendue sur la rive
En face, accablée, aphasique
J’attendais un signe, mélancolique

Que la vie est faite d’imprévus
Mais pourquoi est-il revenu ?
D’entre les morts qui l’avaient admis
Et qui me permettaient de poursuivre ma vie.

Rêves d’une aube nouvelle
Pleine d’accords de violoncelle
Ode qui déclare notre amour
Malgré mon être qui s’est fait sourd.

Je ne puis pourtant effacer
Je ne puis pourtant exprimer
Ni par les larmes ni pas les coups
Ni par la lame ni par les clous

Celui qui a été crucifié
Celui qui a été enterré
Puis ressuscité et enfin acclamé
Celui qu’il aimait et que j’ai détesté

Je ne veux pas de miséricorde
Ni même que l’on m’accorde
Une nouvelle chance, un nouveau départ.
Je fixe du haut de mon phare

Les sommets que j’ai gravis
Grâce a ce que tu m’as appris
La haine, la douleur et la violence,
Remplacées par l’amour et l’espérance

Je ne veux plus, je ne peux plus
Connaître ses sentiments, j’ai su
Mais tout ça est derrière, loin
Et ton regard me montre le chemin.

Main tendue, sourire aux lèvres
Que cela deviendrait presque mièvre
Aux yeux de celui qui ignore
Le chemin de Croix d’où je sors

Celui qui se moque, le railleur
Qu’il profite de ce ton moqueur
Car la vie lui apprendra, que le sentier
Escarpé, semé de pierres acérées

Le blessera, le condamnera, assurément
Aux tourments d’une âme cruellement
Torturée, et à cet instant, ses paupières se lèveront
Et poing tendu, les pluies de la conscience l’apaiseront

Connais-toi toi-même dis le philosophe.
Ce soir même inconnu, polymorphe
Je m’apprivoiserai comme tu m’as apprivoisée
Et j’apprendrai enfin à tes cotés

Le regard de mon âme, oh âme sœur
Permet moi de voir le fond de ton cœur
Chaque nuit, chaque jour, chaque instant
Rassérénée  par les mots de mon amant

L’oubli n’est pas la mais il est proche
Les souvenirs pourtant gravés dans la roche
S’évanouiront, effacés par la mousson de tes sentiments
Si purs, si vrais, me permettant de vivre infiniment…

--
à toi mon amour...

vendredi 10 juin 2011

Poème de la semaine

Marche avec conviction sur le sable de ta vie.

Monte petit à petit un château fort.

Grain par grain, tu créeras l’avenir, le tien.

L’avenir de cette vie que tu crois dérisoire.

Ne pleure pas quand une vague déferlante

Et cruelle détruira ton œuvre d’une vie.

Ne sois pas déçu. Ne fais pas couler

Des larmes de sel sur tes joues colorées

Par le froid qui transperce ta peau diaphane.

Agenouille-toi de nouveau sur cette plage silencieuse.

Cris ta rage et ta peur, ton amour et ta haine

À la face de cette mer qui sac et ressac.

Et de tes mains tremblantes et malhabiles,

Recommence. Poignée après poignée. Jour après jour.

Mois après mois. Année après année. Une vie.

Et quand le soleil se couchera pour de bon,

À l’horizon de ton âme, mon Amour, mon Ange,

Souris. Remercie. Réchauffes toi et prie.

Prie les rayons rougeoyant qui caressent

L’épiderme hérissé de ton corps fripé par l’eau.

Allonge-toi doucement. Respire l’air embaumé de sel et

De sable blancs comme la toute première neige.

Fixe le ciel de tes yeux clos et rougis de pleurs.

Une fin. Un début. Un château.

Rien ne finit. Tout commence. L’oubli n’existe pas.


--

Note : Un poème pour une personne très spéciale pour moi, écris lors d'un événement tragique. Aujourd'hui est comme tous les jours un jour spécial car je pense à elle. Ma grand-mère. Je ne parle pas de moi ici, mais c'est le jour de ce poème et je ne pouvais le partager sans partager avec vous une pensée pour mon Ange qui me manque tant. Merci ^^


mardi 7 juin 2011

Critique de Pirates des Caraïbes 4

Pirates des Caraïbes : La fontaine de jouvence

Rob Marshall

Genre : Action

Résumé

Jack Sparrow, toujours à la recherche du Pearl, retrouve soudainement une femme qu’il a connu il y a bien longtemps, Angelica. Ensemble, et à bord du Queen Anne’s Revenge, bateau du terrible Barbe-Noire, ils se lancent à la recherche de la fontaine de jouvence. Amour, trahison, piraterie, sirènes maléfiques et destin funeste se mêlent et rythment le film du début à la fin.

Trouveront-ils la fontaine ? Que peut-elle leur apporter ? Que sont-ils prêts à faire pour y arriver ?

Le réalisateur

Tout d’abord attiré par les comédies musicales et chorégraphe à Broadway, il fait ses débuts de cinéaste avec Chicago. Consacré par la critique, il continue d’éblouir avec l’adaptation du livre d’Arthur Golden Mémoires d’une geisha, qui rencontre elle aussi son public. Nine (critique à suivre) lui permet de conjuguer ses talents de chorégraphe et de réalisateur en 2008.

En 2011, il se voit remettre la direction du quatrième volet de Pirates des Caraïbes.

À propos de

Un, c’est bien. Deux, c’est marrant. Trois, ça devient redondant. Quatre, c’est soit le renouveau soit le début de la fin. Je crois que nous sommes dans la seconde catégorie.

L’histoire est plate et les acteurs, à part les anciens, ne sont pas convaincants. Pénélope Cruz, pourtant bonne actrice, peine à maintenir ce rôle de femme fatale pirate. Elle tente, et s’accroche avec ardeur mais au final, on n’y croit pas. Si Johnny Depp et Geoffrey Rush nous amusent toujours autant dans leur personnage, la lutte intestine qui les oppose depuis le premier opus commence à lasser.

On rit (un peu), on peut même se laisser entrainer par le rythme (en y mettant du sien), on aime les décors (au fond toujours un peu les mêmes) mais si l’on survit aux premières 40 minutes, on passe un agréable moment.

Ceux qui n’ont jamais vu les précédents y verront un bon divertissement, avec de bonnes mécaniques, des effets visuels intéressants et une dynamique joviale et attrayante. Par contre, pour les habitués, si l’on enlève la platitude du scénario, l’essoufflement du jeu des personnages et les reprises pour la énième fois des mêmes boutades et types de scènes, on peut être très déçu. Mais si l’on est bon public (ce qui n’est aucunement péjoratif), on peut être séduit et apprécier ce moment passé dans la salle obscure.

Cependant, si attendre la sortie DVD est une option, le voir sur grand écran est quand même à prendre en compte. Je ne l’ai pas vu en 3D mais les passages en mer en auraient peut-être été plus impressionnants et vivants.

Le voir est amusant, mais le rater n’est pas une perte immense pour sa culture ciné. Autant voir, ou revoir, le premier beaucoup plus divertissant et original.

samedi 4 juin 2011

Poème de la semaine

Malaise d’une vie impétueuse

Tumulte d’une mort sans larme

Innocence de l’enfant hagard

La voix s’éteint au fond de la trachée


Rythme entêtant d’un manège joyeux

Tourne et retourne et retourne

Virevolte sans répit aucun

Le malaise s’empare de ton cœur meurtri


Joie indicible d’une vie sans soleil

Rayons pâles d’une lune mourante

Contemplation paupières closes

La voûte m’étouffe et m’agonise.


Enfin…