Green Lantern
Martin Campbell
Genre : fantasy, action
Résumé
Parallax menace l’équilibre intergalactique mais les Green lantern, une confrérie de guerriers sont là pour le combattre. Cependant quand un des plus puissants meurt, et que la bague qu’il porte choisit en remplacement l’humain Hal Jordan, un pilote de ligne inconséquent, les guerriers tremblent. En effet, les humains ne sont pas considérés comme dignes de porter l’anneau, leur esprit étant jugé trop faible.
Mais quand la Terre est menacée par le monstre, Hal se doit de faire quelque chose et de maîtriser l’anneau mais aussi son propre esprit.
Le réalisateur
Réalisateur Néo-zélandais né en 1944, Martin Campbell s’installe dans sa vingtaine en Grande-Bretagne. Il fait ses premières armes dans l’industrie du cinéma érotique, pour enfin rencontrer son public avec la réalisation télévisuelle (Edge of Darkness, entre autre).
C’est cependant avec GoldenEye et Le masque de Zorro et sa suite que sa notoriété grimpera.
En 2005, il réalise Casino Royale et s’essaie en 2011 aux films de super-héros avec Green Lantern.
À propos
Un gros potentiel mais au final une déception assez grande.
Les scènes époustouflantes dans l’espace, vues en 3D, ne parviennent cependant pas à compenser la platitude des dialogues et l’inexistence du jeu d’acteur.
En même temps, vu les acteurs qui ont montré un intérêt pour jouer le rôle principal, c’est un moindre mal. Ni Justin Timberlake, ni Chris Pine n’aurait pu faire mieux.
Le réalisateur s’est servi des poncifs habituels des comics books sans apporter sa patte et c’est ça qui pèche. Car si on ne peut refaire la trame de ce type de films, il peut être intéressant d’y apporter une touche originale comme ont su le faire des films comme Iron man, Batman ou X-men. C’est sûr que rendre classe un homme moulé dans une combi vert fluo est une lourde tâche mais l’humour aurait pu être une bonne alternative, ce qui n’a pas été exploité.
Les effets spéciaux restent tout de même de qualité mais rater ça avec un tel budget, cela aurait été un véritable crime.
La psychologie des personnages aurait dû, elle aussi, être beaucoup plus approfondie car c’est apparemment là-dessus que comptait le réalisateur. Ryan Reynolds ne relève absolument pas le défi et reste mièvre et prétentieux. Buried lui avait pourtant plutôt bien réussi, mais geindre et s’énerver pendant 1h35 dans une boîte semble plus simple pour lui que de jouer un personnage aussi charismatique que fragile.
Les personnages secondaires ne l’aident pas vraiment non plus et c’est péniblement qu’on arrive à la scène finale plus parodique que sérieusement saisissante. Était-ce voulu ? J’aimerais le croire.
Le filon super-héros semble peu à peu se déliter et ne laisser que de la poussière irritante pour les yeux et qui remplace vicieusement la monnaie dans notre poche.
La fin laisse cependant de l’espoir pour le second, qu’on espère beaucoup plus riche à tous les niveaux.