Ombrageux silences d’une chambre sans âme.
Eclectisme fade et sans vie du salon brillant.
Elles contemplent de leurs yeux globuleux de bourgeoises stupides
Les mouvements incessants des danseurs languis.
La vie est à son comble, la mort à son paroxysme
Le paradoxe de ces vies inutiles engloutit les battements
D’un cœur enserré dans un tombeau de glace.
Respirations saccadées, pouls langoureux.
Ils s’appellent, muets et sans un mot, ne répondent jamais
Aux appels incessants de leurs cœurs avides.
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