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mardi 9 août 2011

Critique de X-men : First class


X-men : First class

Matthew Vaughn

Genre : action

Résumé

1962. Charles est un jeune homme plein d’ambitions et génie de son époque. Il obtient son doctorat et se sert de ses capacités pour draguer les jeunes anglaises, son l’œil jaloux de sa sœur, Raven. Erik, jeune juif rescapé des camps de concentration, lui, est plein de rage et rêve de vengeance contre l’homme qui a tué sa mère le docteur Schmidt.
Le destin les rapproche et ils deviennent amis. L’ennemi est commun, toutefois les moyens pour arriver à le vaincre divergent. Et si Erik passe pour un agneau, le loup n’est pas loin et Charles le découvrira bien vite.

Le réalisateur

Né en 1971, Matthew Vaughn étudie en Angleterre, avant de s’envoler pour les États-Unis. Ses déboires cinématographiques le font cependant revenir dans son pays d’origine.
Arnaques, crimes et botaniques est son premier succès et il remporte de nombreux prix, en plus de gagner le cœur du public.
Il continue les films en partenariat avec Guy Ritchie, jusqu’à À la dérive en 2002, le pire échec de sa carrière. Quand il réalise Stardust en 2007 le succès n’est pas non plus au rendez-vous.
Cependant, il se rattrape avec l’adaptation d’un comic, Kick-Ass, en 2010, enchainant ensuite avec X-men : First class.

À propos

Après le succès de Kick-Ass, mais avec ses mauvaises réalisations récurrentes, Matthew Vaughn était attendu au tournant. Mais s’il ne s’en sortira peut-être pas avec un Oscar, X-men : First class tient la route et demeure plaisant à regarder.
Erik, Charles, Hank et Raven sont intéressants à observer, dans l’évolution de leur personnalité et leur acceptation de leur différence. Certains deviennent plus matures et apprennent à vivre avec leur mutation, d’autres ont du mal à l’accepter ou veulent devenir l’unique espèce sur Terre.
La guerre mondiale est évitée mais la guerre civile commence.
Ce film montre comment l’amitié peut aveugler et comment la différence est tolérée, même par ceux qui sont sensés nous aimer au-delà de tout préjugé.
Leçon de vie, leçon de guerre. Tout se termine mais n’est que le commencement d’une lutte plus profonde contre d’autres mais aussi contre soi-même.
Au final, l’intérêt se porte plus sur les relations entre les personnages que sur l’histoire en elle-même. Troisième guerre mondiale ou pas ? Peu importe, ce qui tient en haleine, ce sont les liens entre Charles, Erik et Raven, le dilemme de Hank et le rejet des mutants par les humains.
L’humour est présent et ponctue savamment les dialogues. Le clin d’œil aux précédents films, que je vous laisse découvrir, est savoureux et reste un des moments clés du film.
Un bon divertissement au final, même si les puristes pourront lui trouver quelques défauts. Mais, en général, on passe un agréable moment, que ce soit seul ou accompagné.

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