I am number four
D. J. Caruso
Résumé
Le film est basé sur le premier titre de Lorien Legacies, une série de six romans de science-fiction de James Frey et Jobie Hughes.
Numéro 4 alias John est un jeune alien qui se cache avec son protecteur sur Terre pour échapper aux terribles ennemis, les Mogadoriens qui veulent l’annihiler lui et huit autres de ses congérères. Numéro 3 est mort, il est le prochain sur la liste. Repéré, il est obligé de s’enfuir et de tout recommencer. Il s’inscrit alors dans le High School de sa nouvelle ville et tente de vivre une vie paisible et normale. Mais sa tranquillité n’est que passagère et la guerre envahit bientôt de nouveau son quotidien.
Le réalisateur
Il est né le17 janvier 1965 dans le Connecticut aux États-Unis
Diplômé d'une Licence de télévision et de cinéma à l'université de Pepperdine, il est devenu producteur et réalisateur pour la TV avant de se lancer dans le 7ème art. Originellement assistant de production pour les studios Disney, il débute, en 1987, une collaboration avec J. Badham.
La télévision lui permet d’expérimenter nombre de choses et lorsqu’il se tourne vers le cinéma, c’est le film noir qui l’inspire et dont on retrouve l’influence dans ses mises en scène, surréalistes et humoristiques.
Il crée sa propre société de production Humble Journey Films, avec Eriq La Salle et Butch Robinson.
A propos de
Prenez un jeune alien orphelin et mal dans sa peau, une jolie blonde intelligente mais un peu recluse, un ami curieux mais tolérant et courageux, des méchants très, très méchants, un ex petit ami compréhensif, mixez le tout au blender et vous obtiendrez un film à la mode mais insipide à souhait.
L’histoire est bateau, les protagonistes stéréotypés et vides de sens. Et au final, on a l’impression d’avoir perdu du temps et de l’argent. Si le ridicule ne tue pas l’auteur, il n’est pas complètement inoffensif pour les pauvres spectateurs, qui le subissent pendant près de deux heures.
Si l’on aime les films d’action à l’eau de rose, ou juste l’envie de se décérébrer après une dure journée de travail et bien, on est quand même déçu.
Le montage n’est pas innovant, les scènes d’action très sombres, la bande-son n’est pas non plus très agréable.
Point positif, Alex Pettyfer n’est pas Robert Pattinson et l’on peut au moins, soit savourer son esthétique, soit apprécier le fait que sur son visage transparaissent quelques émotions. Et on peut noter que le design des méchants est cependant sympa et assez original. Mais ça s’arrête là.
Au final, le louer au vidéoclub du coin est plus rentable que de se déplacer dans une salle obscure, car au moins, ce n’est pas cher et vous pourrez alors arrêter le massacre en appuyant sur Stop ou le voir en bruit de fond, tout en vacant à vos autres occupations qui seront quoi qu’il arrive plus fun et utiles que ce film.