Silence étouffant d’une ombre satinée
Attends-moi sur le bord du chemin.
La rivière charrie les ossements
Des âmes maudites de ma conscience.
Ma vie t’appartient. J’observe, muette
Leurs pas que tu as tracés. Prévenant.
Abîme synoptique d’une existence
A n’attendre qu’un être. Chut !
Marie, Joseph et le petit Jésus sourient.
Ils rient de nous. Mais n’agissent
Jamais. Ce sont des Hommes simples.
Ils ne peuvent contrecarrer le destin.
Vaine mer d’eau salée dont le ressac
Emporte le souvenir de nos espoirs.
Le fil d’Ariane nous guide vers nos regrets.
Main dans la main, avançons jusqu’à
La porte. Ouvrons-la avec la clé de notre dignité.
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