Ça y est !!! Ils sont publiés, bon auto-publiés mais publiés quand même.
Retrouvez RACINES et BREAKABLE GIRLS sur lulu.com dès maintenant et en cours de semaine sur bouquinplus.com
Écrivez-moi pour un feedback.
Merci à ceux que j'ai eu la chance de voir au Salon du Disque et des Arts Underground ce week-end. Ça a été une super expérience !!!
Maintenant je vais passer à la vitesse supérieure et oser envoyer mon manuscrit à des maisons d'édition. En espérant avoir une réponse d'ici 6 mois.
Je vais reprendre le cours de ma vie après ce rush de plus de 60 jours et recommencer à publier ici et sur maviefr-qc.
Au plaisir de vous retrouver vite ^^
Prolepse
Présentation
Un pied dans le passé, mais le regard vers l'avenir...
Voici un petit blog de chroniques littéraires et cinématographiques.
Des oeuvres anciennes, des oeuvres nouvelles et un peu de moi.
Le mot d'ordre : partager mes passions que sont la littérature et le cinéma mais aussi l'écriture.
J'espère que cela vous plaira alors bonne navigation !
dimanche 18 mars 2012
mercredi 28 décembre 2011
Stances (projets fac)
Rêverie, créature bicéphale et pensée du soir.
Choisir la robe rouge ou choisir la robe noire ?
Incarner l’honneur et la puissance.
Incarner l’amour. Incarner tous les sens.
Serai-je capable un jour de régler ma peine ?
On m’offre le bureau de juge, ou la plume pour écrire des intimes scènes.
Le dilemme est là. Et, pour atteindre la cime,
Il me faut abandonner le maillet ou abandonner la mine.
Incroyable destin, tu m’attends au tournant.
Le choix semble impossible, et fait bouillir mes sangs.
La vie est ironique, en cette journée d’automne,
Veux-je le Code ou veux-je le tome ?
Plume, oh, plume ! J’ai avec toi tant rédigé,
Les plaisirs inassouvis des hypothèses articulées
En deux parties et deux sous-parties, sur la première feuille.
Tandis que sur l’autre, pourtant pleine d’écueils,
Mon esprit enflammé se reflète dans mes poèmes,
Mes romans, mes nouvelles. Mais, où la vie donc me mène ?
La rigueur des mots, et des phrases, en articles, classées
Me parait plus claire pour mon âme chargée.
Quand la course est lancée, je vois mon étalon,
Le droit, foncer tout de go, vers le sommet du mont.
Le cœur est ma perte, la raison mon moteur.
Quel plaisir de s’entendre dire : « Votre honneur. »
Ni l’argent, ni le statut ne valent le lyrisme, et la flamme
Des mots d’amour, des ébats, et des élans de l’âme.
Ma plume a faim de synonymes, d’anaphores et de tropes,
Mon cœur et ma main d’asservissement aux plaisirs de Priape.
La femme fatale de mes écrits sera ma véritable voix,
Contre le monde, qui jusque-là, ne m’acceptait pas.
Un portrait chinois (rendu fac)
Regarde ce vase. Qu’il est joli ! Qu’il est coloré ! C’est un vase asiatique, non ?
Un peu de bleu du ciel, un peu de rouge sang et le noir de la mine se mêlent et créent des motifs que tout le monde peut admirer, de près ou de loin.
Regardez-moi ! Regardez ce vase !
Ces courbes délicates vous donneront des frissons. Mais j’espère que le silence froid de ma céramique ne refroidira pas le plus chaud des hommes. Mon polissage est doux au toucher et mes couleurs vives attirent le regard des plus effarouchés.
Mais si tout cela n’était qu’une illusion…
Mon intérieur est vide et terne. Je ne m’emplis que par la main de l’homme, son eau et les tiges de ses roses.
On me racle de l’intérieur. Ces jolies roses que vous aimez tant me rayent et me heurtent. Leurs épines acérées sont autant de poignards contre mes parois étanches mais fines.
Rien n’est tel que vous le voyez. Rien n’est tel que vous le voudriez.
J’aimerais que mon intérieur soit aussi chamarré que mon extérieur, mais mes créateurs en ont voulu autrement. Je suis maintenant condamnée à cette noirceur intérieure. Je ne suis pourtant pas si terne. C’est juste qu’au fil des ans, le blanc s’est fané, comme les fleurs que je contiens et seul l’extérieur semble joli et luisant.
En fait, j’aurais voulu être transparente et de cristal ; fragile mais spectaculaire, précieuse mais limpide.
Un jour, je serais cela, tout cela et plus encore. Peut-être cela me brisera-t-il. Cependant, pendant un instant, j’aurais été brillante, utile et étincelante.
Si j’étais un objet, je serais un vase.
dimanche 18 septembre 2011
News
Ça fait un petit moment que je n'ai pas posté ici.
J'ai fait une petite pause pendant le mois de septembre pour me consacrer à ma vie professionnelle "alimentaire".
Cependant, me revoilà, pleine d'idées et d'attentes ^^
Nouveau cursus (Bacc écriture de scénario et création littéraire), nouveau job (tutrice) et nouveaux horizons (journalisme).
Je n'avais pas trop exploré la branche "presse", mais écrire ce blog m'a donné envie d'aller plus loin. Après quelques démarches et un temps de réflexion, je chronique enfin dans des webzines. La prochaine étape sera peut-être les mag' papier, qui sait ?
Sinon, mes projets d'école me prennent du temps mais me permettent aussi d'aller au-delà de ma zone de confort. Deux projets : un roman et un scénario. Un peu comme dans mes projets perso et peut-être que ce que je fais à l'école rejoindra le reste.
Voili, voilo pour les news.
À bientôt pour de nouveaux textes
J'ai fait une petite pause pendant le mois de septembre pour me consacrer à ma vie professionnelle "alimentaire".
Cependant, me revoilà, pleine d'idées et d'attentes ^^
Nouveau cursus (Bacc écriture de scénario et création littéraire), nouveau job (tutrice) et nouveaux horizons (journalisme).
Je n'avais pas trop exploré la branche "presse", mais écrire ce blog m'a donné envie d'aller plus loin. Après quelques démarches et un temps de réflexion, je chronique enfin dans des webzines. La prochaine étape sera peut-être les mag' papier, qui sait ?
Sinon, mes projets d'école me prennent du temps mais me permettent aussi d'aller au-delà de ma zone de confort. Deux projets : un roman et un scénario. Un peu comme dans mes projets perso et peut-être que ce que je fais à l'école rejoindra le reste.
Voili, voilo pour les news.
À bientôt pour de nouveaux textes
mardi 23 août 2011
Poème de la semaine
D’un amour infini, abîme insondable,
Mon regard hagard sillonne le paysage.
Damned ! Que la vie semble belle
Lorsque le rouge emplit mes paupières lourdes.
J’entends le tic-tac de la trotteuse trotter
Tic, tac, tic, tac. La vie s’en va comme elle vient.
J’erre de veines en veines cherchant la palpitante
Celle qui jure par ses pulsations la vitalité maudite.
J’enrage que la mort se moque, rieuse. Vaines
Tentatives infructueuses d’un bonheur sans nom.
Je me tais. Je ferme mes yeux clos. Et j’écoute.
Chaque parcelle qui m’entoure crie famine et expire.
mardi 9 août 2011
Critique de X-men : First class
X-men : First class
Matthew Vaughn
Genre : action
Résumé
1962. Charles est un jeune homme plein d’ambitions et génie de son époque. Il obtient son doctorat et se sert de ses capacités pour draguer les jeunes anglaises, son l’œil jaloux de sa sœur, Raven. Erik, jeune juif rescapé des camps de concentration, lui, est plein de rage et rêve de vengeance contre l’homme qui a tué sa mère le docteur Schmidt.
Le destin les rapproche et ils deviennent amis. L’ennemi est commun, toutefois les moyens pour arriver à le vaincre divergent. Et si Erik passe pour un agneau, le loup n’est pas loin et Charles le découvrira bien vite.
Le réalisateur
Né en 1971, Matthew Vaughn étudie en Angleterre, avant de s’envoler pour les États-Unis. Ses déboires cinématographiques le font cependant revenir dans son pays d’origine.
Arnaques, crimes et botaniques est son premier succès et il remporte de nombreux prix, en plus de gagner le cœur du public.
Il continue les films en partenariat avec Guy Ritchie, jusqu’à À la dérive en 2002, le pire échec de sa carrière. Quand il réalise Stardust en 2007 le succès n’est pas non plus au rendez-vous.
Cependant, il se rattrape avec l’adaptation d’un comic, Kick-Ass, en 2010, enchainant ensuite avec X-men : First class.
À propos
Après le succès de Kick-Ass, mais avec ses mauvaises réalisations récurrentes, Matthew Vaughn était attendu au tournant. Mais s’il ne s’en sortira peut-être pas avec un Oscar, X-men : First class tient la route et demeure plaisant à regarder.
Erik, Charles, Hank et Raven sont intéressants à observer, dans l’évolution de leur personnalité et leur acceptation de leur différence. Certains deviennent plus matures et apprennent à vivre avec leur mutation, d’autres ont du mal à l’accepter ou veulent devenir l’unique espèce sur Terre.
La guerre mondiale est évitée mais la guerre civile commence.
Ce film montre comment l’amitié peut aveugler et comment la différence est tolérée, même par ceux qui sont sensés nous aimer au-delà de tout préjugé.
Leçon de vie, leçon de guerre. Tout se termine mais n’est que le commencement d’une lutte plus profonde contre d’autres mais aussi contre soi-même.
Au final, l’intérêt se porte plus sur les relations entre les personnages que sur l’histoire en elle-même. Troisième guerre mondiale ou pas ? Peu importe, ce qui tient en haleine, ce sont les liens entre Charles, Erik et Raven, le dilemme de Hank et le rejet des mutants par les humains.
L’humour est présent et ponctue savamment les dialogues. Le clin d’œil aux précédents films, que je vous laisse découvrir, est savoureux et reste un des moments clés du film.
Un bon divertissement au final, même si les puristes pourront lui trouver quelques défauts. Mais, en général, on passe un agréable moment, que ce soit seul ou accompagné.
jeudi 4 août 2011
Poème de la semaine
Brusque retour des choses
Elan brutal vers l’infini
Les sons percutent chaque tympan
La vie est bien à l’ombre de
La Mort.
Cris d’agonie, de rage et de peine
Silence entaché de discorde
Les miasmes bruyants fusent
A travers l’épaisse couche
D’hypocrisie.
Petit tyran deviendra grand
En chaque enfant sommeille
Un monstre. En chaque adulte
Un ange. Distinction effectuée à
La fin.
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